REESE E. | I can't drink an ocean but an ocean might drink m

♦ État Civil

• Nom(s) : Edelstein. Bien que ce nom possède une forte consonnance allemande, les plus vieilles origines qu'on lui connaisse sont autrichiennes, nationalité sous laquelle son grand-père paternel est né avant de déménager pour les Pays-Bas.
• Prénom(s) : Reese Marcus John. Trois prénoms bien différents qui trahissent la double éthnie de la famille Edelstein - d'un côté une mère anglo-saxonne, de l'autre un père résolument de l'Est - ; les deux prénoms sous lesquels il ne se présente jamais sont ceux de ses grands-pères, l'officiel est ce qui se veut être un mélange des deux nationalités. Certains noteront qu'il sonne résolument plus anglophone qu'Europe de l'Est.
• Date de naissance : Ce fut le onze novembre de l'année 1986, durant une nuit pluvieuse, que Reese poussa son premier cri.
• Lieu de naissance : Amsterdam l'a vu naître, grandir, s'épanouir plus ou moins bien et le verra sans aucun doute finir ses vieux jours.
• Nationalité : Sa carte d'identité dévoile qu'il est Néerlandais et il en est fier. Il aurait pu posséder la double-nationalité américaine mais a préféré l'abandonner puisqu'il ne se considère pas le moins du monde héritier de cette civilisation ; il n'y a d'ailleurs jamais mis les pieds.




♦ Curriculum Vitae

• Occupation : Certains ont des métiers glorieux tels que docteurs, avocats ou encore reporters, ceux-là sont reconnus comme ayant réussi leurs vies en les mettant au service d’une cause plus grande, plus importante. D’autres préfèrent rester plus humbles en se contentant de tenir un restaurant, être infirmière ou tant d’autres. Et puis il y a ceux qui, aux yeux du monde, ne font rien de leurs vies. A bien des égards, Reese fait partie de cette dernière catégorie puisqu’il a jeté son dévolu sur un job qui ne lui offre aucun témoin. En effet, le jeune homme est ce qu’on appelle un game designer ou, pour être mieux compris des non-avertis, concepteur de jeux vidéos. Un métier de gamin accro à la technologie, sans doute, passion, également. Dans tous les cas, Edelstein est aujourd’hui employé par une grande boîte britannique – qui, par extension, est rattachée quelque part aux Etats-Unis – qui le paye une somme rondelette chaque mois pour passer des heures devant son ordinateur. Il a des collaborateurs provenant du monde entier et demeure en contact avec eux sans avoir à bouger de chez lui. Il décide de ses horaires, de son rythme de travail et peut ainsi s’offrir la vie dont il rêve. Alors la reconnaissance, à côté de tout cela, il s’en fiche pas mal.
• Parcours : Elève peu assidu en classe sans être cancre, Reese a toujours eu du mal à pleinement se concentrer sur les bancs de l’école. La tête ailleurs, la concentration brouillée par des questions sans réponse, il n’a réellement trouvé l’inspiration qu’une fois le lycée terminé et qu’une école d’informatique lui ouvrit ses portes. Dès lors, il se démena pour obtenir son diplôme et le stage l’accompagnant. Sitôt le monde du travail atteint, il trouva une place d’apprenti game designer au sein d’une compagnie danoise qui acheva son apprentissage technique. Il y resta un peu plus de deux ans avant d’être approché par un développeur plus reconnu à l’échelle mondiale et qui avait le mérite non négligeable de doubler son salaire. Cela fait bientôt un an qu’il travaille pour eux et même s’il ne possède pas franchement un poste à responsabilités, ses perspectives d’évolution sont immenses ; son nom ne fait qu’aller en grimpant dans le générique de fin des jeux vidéos sur lesquels il bosse.

• Être bilingue, c’est dans les gènes. Reese n’étant pas un fervent admirateur des études, le seul moyen qu’il avait pour parler parfaitement deux langues était de les hériter de ses parents. Ce fut chose faite avec, d’un côté, un environnement néerlandais dans la plus pure tradition européenne qui développa ce qu’on peut appeler sa langue maternelle puis, d’un autre côté, les discussions tout en anglais dont sa mère le gratifiait afin de – citation véridique – « lui ouvrir les portes du monde réel et non de cette utopie typique du vieux continent ». A l’époque déjà, il était ressenti comme évident que madame Edelstein ne tiendrait plus très longtemps dans son pays d’adoption. Au final, même si Reese s’exprime avant tout dans la langue de sa nation, il est en mesure de partir à l’étranger ou d’entretenir une conversation avec un anglo-saxon dans un anglais parfait, ne dévoilant qu’à peine l’accent qu’il a hérité de son entourage. Il tient beaucoup de son américaine de mère et souhaiterait parfois développer une façon de parler anglais caractéristique des pays de l’Est mais cela semble être impossible, il est bel et bien parfaitement bilingue et tel est son fardeau. Fardeau qui s’est considérablement allégé depuis que cette particularité lui a permis de se faire engager dans une entreprise internationale basées aux Etats-Unis. Il faut bien un point positif à toute chose, non ?
• Monsieur Marvel, c'est un héro. Parce que parfois – souvent ? – la fiction est plus agréable que la réalité, Reese s’est jeté dès son plus jeune âge dans le bain des bandes-dessinées et autres romans graphiques regroupés sous la dénomination de « comics ». Il a accumulé au cours de son existence un nombre impressionnants de saga allant des débuts d’Iron Man (son héro suprême) jusqu’à la dernière aventure en date de Superman (qu’il n’aime pas tant que ça, en fait). C’est bien simple, les rayonnages de sa bibliothèque sont en grande partie pris d’assaut par ses collections, reléguant au second plan les livres d’auteurs – ce qui a le don d’irriter les plus littéraires de ses amis – et autres œuvres de moindre importance à ses yeux. Malgré ce que l’on pourrait penser, son fanatisme ne va pas jusqu’à entreposer des figurines de collection de ses personnages préférés, non, il est plus « soft » et se contente de lire. De tout lire. Et parfois même de ponctuer chacune de ses conversations d’une réplique bien sentie qu’il a rencontrée dans le dernier fascicule qu’il a lu ou bien encore, en cas de difficulté, de sortir sa phrase fétiche « qu’est-ce que Tony Stark ferait ? » qui lui vaut la plupart du temps de recevoir un coup derrière la tête. En effet, Reese Edelstein est un éternel compris.
• L'honnêteté, c'est un mode de vie. Reese fait partie de ces personnes qui ont la fâcheuse – ou non – tendance de parler comme leur bouche est faite. En gros, s’il a quelque chose à dire, une connerie qui lui passe par la tête, fatalement, il l’exprimera à voix haute. Quelles qu’en soient les conséquences. Ainsi, il est le roi des paroles malheureuses du genre « purée, t’as une tête abominable ce matin » lancée à une connaissance qui a passé la nuit à veiller son poisson rouge mourant ou bien un « waw ça c’est du sein siliconé ou je m’y connais pas ! » prononcé à voix haute au moment où tout le monde autour se tait. S’il accumule les bourdes verbales, cette particularité n’en demeure pas moins un sacré avantage puisque ceux qui le côtoient s’accordent à dire qu’il est l’homme de la situation en cas de dilemmes – pas les terribles existentiels, plutôt ceux du domaine du choix d’une nouvelle robe ou pour goûter une recette inédite –. Egalement, en matière de relation sociale, la personne face à lui peut avoir la certitude d’engager avec lui une discussion sans non-dits et dont les propos seront à cent pourcents vrais et pensés. Edelstein est comme ça, il ne supporte pas qu’on lui mente donc se montre le plus honnête et vrai possible. Il préfère se taire plutôt que de sortir le moindre mensonge.




♦ Hey Eugene

• Brutus de la Ferme au Lac Argenté, c'est mon meilleur ami. Qu’est-ce que c’est que cette chose, se demandent tous ceux à qui Reese présente son animal de compagnie. Ce nom pompeux désigne en réalité une petite boule de poils ras courte sur pattes et à la gueule peu commode. Brutus – renommé « Molossus » par tous ceux qui le connaissent de près ou de loin – est un bouledogue anglais de six mois à l’allure patibulaire mais terriblement attendrissante, tout au moins aux yeux de son maître. Offert à Reese par son père pour fêter son nouveau boulot, le chiot est issu d’une lignée bien connue aux Pays Bas mais à cause d’un problème génétique qui lui procure une surproduction salivaire du plus mauvais effet, ce dernier a été castré et revendu à un prix frôlant l’irraisonnable. Désormais, Molossus coule des jours heureux dans l’appartement exigu du jeune Edelstein qui lui a confectionné un bavoir sur mesure afin d’éviter qu’il ne retapisse l’ensemble des murs de sa bave. En dépit de ce léger dysfonctionnement, « boule de poils » est l’animal parfait pour Reese, pas trop câlin, pas trop demandeur mais dont les yeux expriment toute l’affection qu’il éprouve à l’égard de son maître. Le bouledogue est également un grand amateur des longues promenades en compagnie des amis du jeune homme ; par ailleurs, en peu de temps, il est devenu un véritable indicateur social : si Molossus aime une personne, cette-dite personne vaut la peine d’être connue, le cas échéant, il vaut mieux ne pas rester dans les parages.
• La musique, c'est la vie. A l’instar de tous les jeunes gens de son âge, Reese possède une affection particulière pour tout ce qui est musique – bien que ce terme soit très générique et regroupe en son sein des « sons » qui n’ont rien d’artistique selon la personne – et, après avoir tenté en vain de s’y mettre à son tour, il a développé un profond respect pour tous ceux qui font rêver à coup de notes. Ainsi, il est très ouvert et écoute un peu de tout avec une prédisposition pour ce qui est rangé dans la catégorie « rock », avec tous les dérivés que cela engendre, mais ne dit pas non à un bon petit rap bien écrit. Ce qui, quel que soit le chanteur, groupe, genre, etc., ne change pas, c’est l’intensité avec laquelle il écoute : fort, le volume poussé à la limite du maximum et, la plupart du temps, chantant par-dessus la voix originale. Lui-même s’accorde à avouer que son brin de voix n’est pas franchement apte à être entendu de tous, néanmoins il s’agit d’une habitude qui va au-delà de sa volonté, c’est tout simplement plus fort que lui. Fort heureusement pour ses proches, il se garde la plupart du temps d’hurler à tue-tête quand il n’est pas seul. Sauf, évidemment, pour faire chier son monde.
• N'avoir peur de rien, c'est mentir. Pour certains, ce sont les araignées, pour d’autres, la mort ; quoiqu’il en soit, chaque être humain sur cette Terre est sujet à des phobies plus ou moins prononcées. Chez Reese, elles sont peu importantes – dans le sens où il ne se met pas à crier comme un hystérique – mais en assez grand nombre. Par exemples, il déteste les mille-pattes, le bruit d’une allumette qu’on craque, les poissons et les dauphins, les avions qui volent trop bas, les photos d’identité, les jumeaux – en dehors des Verdi, bien entendu –, les chaussures qui couinent et les poivrons verts. En revanche, ce qui est une phobie, une vraie, insupportable et qui a comme effet de le paralyser complètement, c’est le vide. Le sentiment de sentir une immensité sans fond devant lui, qu’un simple coup de vent pourrait le forcer à rejoindre, le rend malade et lui confère des sueurs froides. Cinq ans plus tôt, son rêve était de sauter à l’élastique mais depuis une mauvaise chute d’une chaise – assez haute et sur du carrelage – il ne supporte plus de se retrouver à plus de trente centimètres du sol. Il a bien essayé de se soigner par la méthode du « guérir le mal par le mal » en grimpant dans un arbre du parc municipal ; résultat des courses : il a fallu appeler les pompiers pour qu’ils le fassent descendre de là comme un chat perdu. Il est depuis devenu évident que sa phobie lui restera à vie, qu’il ne cherchera plus à la combattre.

♦ No Hay Problema

• Les filles, c’est pas comme les garçons. Reese a fait cette amère découverte à l’âge de quinze ans, lorsqu’il a véritablement commencé à trouver les filles de son entourage – presque – aussi sexy que Jean Grey dans ses mauvais jours. Malheureusement pour lui, la réciproque n’était pas toujours vraie. Jamais même. Il faut dire qu’avec son look de « petit frisé accro aux BD », il était loin d’avoir le même impact sur la gent féminine que, par exemple, un grand blond aux muscles saillants. Il n’accumula ni râteau – logique, il n’avait pas assez de cran pour inviter une fille à sortir – ni petites amies jusqu’à ses dix-sept ans. Dès lors, tout se passa mieux dans sa vie sentimentale ; il coupa ses boucles que sa mère aimait pourtant tellement et les filles semblèrent davantage s’intéresser à lui à partir du moment où il n’ouvrait pas la bouche pour parler de ses héros de fiction ou de cette merveilleuse trouvaille qu’était internet. A ce jour, il ne compte que deux « grandes » histoires et la seconde est d’ailleurs toujours d’actualité, même s’ils ne cessent de traverser moult remous. Loin d’être un séducteur comme pourrait l’être, par exemple, son cousin, ses plus grands atouts demeurent son regard humide semblable à celui d’un chien battu, son humour à toute épreuve mais également – et surtout – son honnêteté sans borne.
• Jamie Victoria Verdi, c'est ma meilleure amie. Reese a beau avoir manqué d’amour maternel durant son enfance, la tendance s’est renversée dès lors qu’il a rencontré la jeune et jolie Jamie Verdi. Si, de son côté, lui la considère comme sa meilleure amie – ou bien encore, comme il aime le répéter : la meilleure de ses amies – il semblerait que la jeune femme transfère sur lui un besoin d’exprimer son affection de toutes les manières possibles. Avec elle, Reese est certain d’avoir sa messagerie vocale remplie s’il ne la rappelle pas à l’heure prévue, avec en général pas plus de vingt secondes de retard accordé. Là où son esprit d’homme indépendant et à peu près mature protesterait à chaque démonstration trop flagrante d’affection, le jeune homme a appris à faire avec, appréciant le moindre des moments passés avec Jamie. C’est bien simple, il ne saurait se passer d’elle ; il ne lui a jamais dit mais elle est la personne la plus importante dans sa vie. Avant son propre père, avant même sa petite amie – actuelle ou bien celles qu’il a pu ou pourra avoir –, elle est une amie, une sœur et, malgré la connotation malsaine qu’il confère à ce mot, presque comme une mère tant elle prend soin de lui. S’il fallait un jour qu’il fasse une déclaration enflammée à quelqu’un, aussi bizarre que cela puisse paraître, ce sera à elle.
• La justice, c'est relatif. Gentil garçon, bien sous tous rapports, il ne ferait pas de mal à une mouche, c’est l’être humain le plus inoffensif du monde. Ceux et celles qui pensent cela ignorent donc que le jeune Edelstein cache une partie bien sombre de délinquant. Ou plutôt cachait puisque depuis qu’il s’est fait prendre, il s’est, comme qui dirait, « ranger des voitures ». A une époque où l’adolescence et les hormones le poussaient à se montrer plus viril qu’il ne l’était en réalité, Reese souhaitait se démarquer en dévoilant un côté rebelle que personne n’aurait soupçonné. Alors qu’il commençait à subir les ravages de l’alcool ingurgité en grande quantité, il transféra toutes les frustrations accumulées dont il était victime et se montra violent, n’hésitant pas à prendre part aux bagarres générales dans les bars les plus mal famés – car il allait de soi qu’il ne fréquentait pas ceux susceptibles d’abriter des personnes qu’il connaissait – et à partir sans payer. Des larcins, justement, il en fit également dans divers magasins, par simple désir d’adrénaline et de barrières franchies. Ce qui devait arriver arriva puisqu’il eut la sottise de se faire pincer avec les poches remplies de paquets de vis – parce qu’il volait plus pour le principe que pour obtenir quelque chose –, heureusement pour lui, il tomba sur un policier ami de son père et n’en ressortit qu’avec une légère tape sur les doigts. Accompagnée de la promesse de ne jamais recommencer.




♦ La Soledad

• Exprimer ses sentiments, ça craint. L’amour parental qu’il n’a reçu qu’à moitié a contribué à faire de Reese un être au cœur retranché derrière une carapace dur comme l’acier de l’armure d’Iron-Man. S’il est capable d’un attachement sans borne, lorsqu’il s’agit de les exprimer par des mots, de les faire sortir de sa tête pour que la personne d’en face les comprenne, le jeune homme est aux abonnés absents. Son obsession de garder pour lui ce qu’il ressent est tellement forte qu’elle pourrait s’apparenter à une phobie pure et simple : il est effrayé à l’idée que quelqu’un puisse entrer dans sa tête et son cœur si jamais il prononce certaines paroles. Ainsi, jamais les termes pourtant si appréciés de la gent masculine, les trois petits mots qui font chavirer les cœurs, ces « je t’aime » providentiels n’ont franchi ses lèvres. Jamais. Pas même à sa mère quand il était un jeune enfant ou à son père qui a pourtant sué sang et eau pour l’élever. Certains le pensent ingrat, incapable de récompenser les efforts d’autrui pour lui faire comprendre à quel point il est important alors que le malaise est plus profond. Que ne donnerait-il pas pour ressembler à ces chanceux en mesure de rendre l’autre heureux en lui disant ce qu’il veut entendre ? Pour faire tomber ces murs derrière lesquels il se cache depuis trop longtemps ? Parce que les gens qu’il apprécie – mais font semblant de ne pas le savoir – ne sont pas les seuls à souffrir de cette situation, Reese en est le premier touché et voudrait changer. Sauf que l’heure n’est pas encore venue.
• Refaire le monde sur son PC, ça n'a pas de prix. S’il est quelque chose d’évident chez le jeune Edelstein, c’est bien sa propension à passer des heures et des heures sur son ordinateur. Sauf que là où certains ne s’en servent que pour le plaisir, pour lui il s’agit bel et bien de son outil de travail indispensable. Le fait qu’il travaille sur divers projets pour une compagnie étrangère n’est un secret pour personne ; ce qui, par contre, est moins su – voire pas du tout – c’est qu’il bosse depuis maintenant trois mois sur un projet top secret : son propre jeu vidéo. Personne n’est au courant de ce pari fou qu’il a débuté sur un coup de tête et il compte bien qu’il en soit ainsi encore longtemps, d’une part pour leur laisser la surprise, d’autre part pour ne décevoir personne d’autre que lui-même si le projet ne voit jamais le jour. Pour l’instant, seuls quelques personnages ont été « designés » - étrangement, ils ressemblent beaucoup aux personnes de son entourage – et le script général est en cours d’écriture mais il ne perd pas espoir. Qu’il lui faille un an, deux ou même trois, il compte bien porter son bébé jusqu’à maturation et en faire une réussite. Après tout, il n'a jamais rien fait d'extravagant dans sa vie, rien qui puisse lui valoir d'être fier ; c'est l'occasion rêvé de montrer au monde ce dont il est capable. Même si le monde en question est quelque peu réduit.
• La famille, c'est supposé être sacrée. Aux Pays-Bas, environ trente pourcents des mariages se terminent en divorce. Cela donne donc une moyenne d’une famille sur trois qui se retrouve déchirée par un manque d’amour entre les parents ou par des divergences soudaines d’opinion sur tout et rien. Le foyer Edelstein d’Amsterdam, qui partait déjà sur de mauvaises bases à cause de différences sociales, culturelles et religieuses, aura tenu huit ans avant d’éclater et de gonfler les statistiques. Si Hans, le père catholique – non pratiquant –, hollandais de pure souche et issu d’une modeste lignée avait toujours fait des efforts, Judy, la mère, juive pratiquante, américaine et héritière d’un riche producteur hollywoodien, ne s’était jamais sentie à l’aise dans le rôle d’épouse et femme au foyer dans un univers trop européanisé pour elle. Si la naissance de son fils n’a pas changé sa vision du monde qui l’entourait, cela a au moins eu le bénéfice de retarder son retour aux Etats-Unis. Ce départ dans la vie du jeune Reese a été plus ou moins compensé par l’arrivée de la seule famille que son père avait à lui offrir : ses cousins, Aaron et April Lancaster. Les trois enfants quasiment orphelins partagèrent ensemble les meilleurs moments de leur jeune âge, Reese considérant rapidement ses cousins comme les deux personnes les plus importantes de sa vie, ses meilleurs amis, alors qu’Aaron prenait la place du modèle et qu’April devenait la grande sœur qu’il n’avait jamais eue. Si à l’heure actuelle, Aaron a disparu de la circulation depuis plusieurs années, le lien entre les trois est toujours intact. Ils forment une famille, une vraie et n’ont même pas besoin de grandes personnes pour jouer le rôle illusoire de parents.




♦ Tea for Two

_ Il est l'heureux propriétaire d'une énorme F-150 orange métallisé avec bandes sport, un bijou d'automobile tant sur le plan esthétique que pour ses capacités sous le capot. Malheureusement pour lui, ce cadeau directement importé des Etats-Unis a été jugé trop polluant par les autorités locales.
_ Cela fait donc bientôt neuf mois que Reese se balade dans les rues d'Amsterdam à vélo.
_ Il a développé une profonde addiction pour les crèmes glacées. Les cônes aux fruits rouges plus particulièrement.
_ Il a pour passion d'emmerder ses voisins en mettant la musique à fond pendant la journée.
_ Il a un rythme de vie totalement décalé. Il vit entre 11h et 20h, dort de 20h à 23h, travaille de 23h à 5h du matin et termine sa nuit entre 5h et 11h. Bien sûr, cela peut varier selon les circonstances.
_ Il déteste fêter son anniversaire.
_ Il tient très bien l'alcool.
_ Sauf qu'il a tendance à en ingurgiter des doses qu'aucun être humain sur Terre ne peut supporter.
_ Son pseudonyme sur le net est Womanizer628.
_ Et, non, pas de rapport avec la chanson d'une certaine Britney, il se faisait appeler ainsi avant.
_ Même s'il prétend qu'il s'agit d'une faute de frappe lorsqu'une jeune femme lui demande si, en effet, il est un "womanizer".
_ Il possède une particularité physique non négligeable qui fait que selon s'il se laisse pousser la barbe ou non, il peut faire soit à peine vingt ans, soit facilement vingt-cinq.
_ Il est persuadé qu'il se réincarnera en corbeau dans sa prochaine vie depuis un rêve très étrange.
_ Il n'a absolument aucun sens du rythme mais adore se ridiculiser durant les soirées karaoké.
_ Il est incapable de cuisiner autre chose que des plats surgelés et des boîtes à enfourner au microonde.
_ Plus jeune, il fumait - et pas que des cigarettes. Mais à arrêter il y a deux ans.
_ Toutefois, lors d'une occasion spéciale, il n'est pas sans se laisser tenter par une taffe, ou deux, ou trois...
_ Il ne ronfle pas.
_ Par contre, il est extrêmement bavard la nuit, quand il dort.
_ Il a essayé d'apprendre à jouer d'un instrument. La guitare, la batterie et même le triangle y sont passés : sans succès.

♦ Que Sera, Sera
• Avatar : Shia LaBeouf. forever

• Qui es-tu ? : une petite coeur de cadavre
• Un truc à dire ? : ranlala si vous saviez comme vous me rendez nostalgique là Je vous aime fort, fort, fort.

En fait, j'ai eu les yeux plus grands que le ventre et je n'ai pas besoin de celui-là. Donc, afin qu'il ne soit pas perdu, je vais vous faire une déclaration : J'AIME LABEOUF

Spoiler:

Ca fait tellement plaisir de te voir !!!!!!!!!

REESE UN JOUR REESE TOUJOURS.
Braaaaaah ma Nounette.

CORPSIE

banana

Vous êtes toutes si belles

Je t'aime, je t'aime, je t'aime !!! Avec ton Shia t'es trop parfaite Nous faudra un pur lien obligatoire !

PS : la bannière de ta présentation me rend folle je kiffe la barbichette, et la main devant la bouche et le regard et tout

Bien évidemment qu'il va nous falloir un lien qui déchire tout
T'as vu ça comme il est beau (et c'est encore plus mieux quand je me dis que cette photo a été prise quelques jours avant que je ne le vois )

Il avait la barbichette sexy quand tu l'as vu?
- Shia !
- Yes?
*faut que je mette el vibrato^^*

Nan, il était comme sur mon vava (logique, c'est une photo de la conférence de presse de Paris ) mais il était sexy quand même
Aaaargh, me rappelle pas qu'il m'a parlé

Bah ouais, je m'inquiétais de ne pas le voir mon pauvre El Vibrato, il doit se sentir abandonné le pauuuuvre

*plante sa tente*

*allume le feu de camps*

CO-IMPÉRATRICE

C'est quand même Shia qui te va le mieux moi je dis

*sort la guitare*

Ma Co-Impératrice de Perfection
Je sais, c'est l'amour qui nous réussit

Ah déjà toi tu vas être le réparateur attitré de l'ordinateur de Derek

SŒUR DE MOIS

Ca dépend, Derek paye bien ?

SOEUR DE TOIS SIGNE

Il t'offre son amour déjà, c'est pas assez *BAF* ?

Ah ah ah! C'est facile ça
Mais ça peut suffir, ouais

Han trop cool son métier
Purée si Lorenzo aurait fait ça, il serait devenu obèse depuis le temps à ne pas bouger (ou presque) et vu comment il bouffe

T'inquiètes pas il aurait trouvé un autre moyen de maigrir ....

Y'a pas de doute là dessus ...